L’équipe.

L’équipe de sport, l’équipe du manager, l’équipe d’intervention, l’équipage de bord…

Nous utilisons ce terme avec de nombreux angles de vue différents tous les jours pour se soutenir lors d’ « échecs », pour s’encourager lors de projets, pour se congratuler lors des victoires …

De mon point de vue, l’équipe pourrait être tout simplement le fondement de notre activité sociale, le cœur de notre besoin vital de faire partie du « clan » et d’éviter le rejet ou l’abandon.

On a coutume de penser que l’ « esprit d’équipe » est une forme d’intelligence cognitive, en d’autres termes qu’il suffit d’être dans une équipe pour en faire partie et que le fait d’aider, d’écouter, de communiquer, d’avoir le même objectif en pleine conscience permet de réaliser un véritable « travail d’équipe« .

Et pourtant …

Vingt millièmes de seconde. C’est le temps pour nos neurones fuseaux ( les plus rapides) de détecter, de capter les émotions de l’autre d’une manière « grossière et sauvage » comme le pense Daniel GOLEMAN, sans compromis ni diplomatie.

C’est alors que nos neurones miroirs (1966, Giacomo RIZZILATTI) s’activent afin de créer une réponse instantanée et adaptée.

Mais cette réponse n’est pas le fruit de notre cerveau analytique, cartésien et censé … C’est notre réponse émotionnelle et instinctive de notre système qui se synchronise avec les autres systèmes (cerveaux) de l‘équipe !

Nos cerveaux se synchronisent donc naturellement soit pour connaitre le niveau de danger de l’environnement et donc des individus présents, soit pour permettre une collaboration inter-individu et ainsi générer un groupe sain et sauf, plein d’émotions positives, créatrices d’hormones du bien-être et également de gagner en efficacité: « l’union fait la force »!

L‘inverse est bien évidemment possible et nous amènerait sur les terrains de l’individualisme, du rejet, de l’auto-sabotage, de la résignation, en d’autres termes d’ une équipe intra-individuelle qui n’a plus aucun sens ni efficacité. Vous êtes au beau milieu d’inconnus, parfois connus, avec un objectif commun mais aucune envie de partager le même chemin, les mêmes idées, les mêmes émotions, la même équipe…

Mais comment est-ce possible ?

Ouvrez vos cerveaux :

On peut mesurer la synchronisation des cerveaux en calculant le couplage neuronal. On repère d’abord quelles régions du cerveau (vert, bleu, rouge) sont actives lors d’une interaction sociale. Dans cette étude, la jonction temporopariétale (ligne rouge) révèle une augmentation systématique d’activité au cours de situations de coopération (ligne grise), alors que d’autres régions (vert, bleu) ne présentent pas une activité comparable.

© MIT FRDL. GEN. VON EDDA BILEK

Nous avons chacun une capacité propre d’attention, de concentration, de mémorisation, d’énergisation et de techniques mais lorsqu’il s’agit d’un travail en équipe, nous avons tous déjà ressenti par le passé ce sentiment intense de synchronisation qui nous permet d’anticiper les actions des autres membres, de se comprendre plus rapidement par le langage corporel et émotionnel, de se soutenir, de combler les lacunes, d’avoir des actions parallèles et des synergiques naturelles.

Nous appelons cela le « flow d’équipe ».

Mais qu’est ce donc ???

Je vous donne rendez-vous demain pour en savoir plus !

Jean-François PAOLI, Formateur Santé Sport Stress, http://paoli-academy.com/articles www.Paoli- Academy.com

Crédit :https://tecnologiadamente.com.br/estudo-revela-que-os-cerebros-conversam-entre-si/